Ancien collaborateur belge d’UNDA et de l’OCIC, Jacques Dessaucy est décédé en avril 2025 à Libramont, en Belgique. Journaliste et diacre belge, il fut une figure marquante de la presse catholique et des médias audiovisuels.
Dès 1954, alors encore étudiant, il fonde Télépro, l’un des tout premiers magazines télévisés hebdomadaires en Belgique, encore aujourd’hui un des magazines le plus vendu en Belgique francophone, qui fait en 2025 parti du groupe catholique de presse Bayard Presse France. Devenu diacre, Jacques continue à collaborer activement à cette publication, qui intègre plus tard la presse catholique belge. Il était également détenteur d’une carte de presse officielle attribuée par le gouvernement.
En 1977, Jacques rejoint l’organisation catholique internationale pour la radio et de la télévision UNDA à Bruxelles, comme l’OCIC aussi établie dans la rue de l’Orme, où il devient l’assistant du Secrétaire général le père Colm Murphy (1930-2019), puis rédacteur en chef des publications, notamment du bulletin UNDA Newsletter.
Passionné par l’évolution des médias et de la communication, il suivait de près les nouvelles tendances. Il publiait régulièrement à ce sujet et tenait de longues discussions avec Robert Molhant (1940-2016) sectaire général de l’OCIC, surtout lors du retour de ce dernier et de Jean-Paul Guillet (du Service missionnaire de l’OCIC à Rome) de la conférence de la NAB à Las Vegas, dont le slogan était : Where Media Moves Next. Les informations recueillies y trouvaient souvent leur place dans les articles de Jacques.
En 1978, il promeut, en collaboration avec l’OCIC, le projet d’édu-communication, adopté cette même année dans le cadre de l’Année internationale de l’enfant. En 1980, avec l’abbé Armand Pirard, il fonde le Centre catholique de documentation télévisuelle (CTV), dont l’objectif était l’éducation aux médias.
En 1992, Jacques quitte l’UNDA pour rejoindre l’OCIC, où il est chargé de l’organisation de la distribution de vidéos catholiques et des films primés par des jurys OCIC et œcuméniques dans des festivals internationaux. Depuis 1977, il participe également activement à l’organisation des congrès mondiaux communs de l’UNDA et de l’OCIC, ce qui fit de lui un visage bien connu de leurs membres. Il quitte définitivement l’organisation lors de la création de SIGNIS en 2001.